M HKA gaat digitaal

Met M HKA Ensembles zetten we onze eerste échte stappen in het digitale landschap. Ons doel is met behulp van nieuwe media de kunstwerken nog beter te kaderen dan we tot nu toe hebben kunnen doen.

We geven momenteel prioriteit aan smartphones en tablets, m.a.w. de in-museum-ervaring. Maar we zijn evenzeer hard aan het werk aan een veelzijdige desktop-versie. Tot het zover is vind je hier deze tussenversie.

M HKA goes digital

Embracing the possibilities of new media, M HKA is making a particular effort to share its knowledge and give art the framework it deserves.

We are currently focusing on the experience in the museum with this application for smartphones and tablets. In the future this will also lead to a versatile desktop version, which is now still in its construction phase.

Ensemble: MONOCULTURE - Culture Wars. Belgian context

Photo: Wim Van Eesbeek

La guerre scolaire

L’article 17 de la Constitution belge de 1831 traite de la liberté d’enseignement. Cet article stipule, d’une part, que chacun est libre de fonder une école fondée sur ses propres croyances et sur son propre projet pédagogique ; d’autre part, elle donne aux parents le droit d’inscrire leurs enfants dans l’école de leur choix. Cette liberté a contribué à la « pilarisation » du jeune État belge. Toute la vie des citoyens (l’enseignement, les mouvements de jeunesse, la politique, les soins de santé, etc.) a été cloisonnée selon des lignes philosophiques : libérale, catholique ou socialiste. Les gens grandissaient au sein de « piliers » monoculturels largement séparés. À plusieurs moments de l’histoire de La Belgique, une guerre a éclaté entre ces « piliers », dans laquelle le contrôle de la jeunesse par le biais de l’enseignement a constitué un important point contentieux.
La première guerre scolaire a eu lieu entre les catholiques (qui dominaient l’enseignement libre) et les libres-penseurs (qui préconisaient la consolidation du système d’enseignement public) a eu lieu au 19e siècle, et portait principalement sur l’enseignement primaire. Après la Seconde Guerre mondiale, de plus en plus de jeunes ont fréquenté l’enseignement secondaire, lequel s’est à son tour retrouvé au centre de la guerre scolaire des années 1950. Les principaux acteurs en ont été le ministre catholique de l’Instruction publique, Pierre Harmel (qui a permis, pour la première fois, à l’enseignement secondaire libre de bénéficier de subventions de l’État) et son successeur, le socialiste Léo Collard (qui a, entre autres, réduit ces subventions). Cette guerre a atteint son point culminant au milieu des années 1950, avec l’organisation de manifestations de masse. Certains produits réputés « libéraux » ont également été boycottés, comme le sucre de la raffinerie de Tirlemont, pendant que Collard était dépeint dans les journaux sous les traits du diable. Le pacte scolaire de 1958, qui a démocratisé l’enseignement, représente un compromis entre les différentes parties. Depuis lors, la Belgique connait une relative paix scolaire.

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Oeuvres

>De kloosterwet , 1912.Poster.

>Ik leid mijn kinderen naar de openbare school. Leve de openbare school, 1934.Poster.

>Gemeenteraadsverkiezingen , 1946.Leaflet.

>Wetgevende verkiezingen, schoolstrijd , 1958.Leaflet.

>Het geheim van document 217, s.d.Leaflet.

>Voor verdraagzaamheid verbroedering vaderlandsliefde vrijheid vrede gaan wij naar de officiële School .Leaflet, 46,5 x 30,5 cm .

>Dankzij de PVV gisteren de school Vrede morgen de taalvrede .Leaflet, 63 x 37,5 cm.

>Schoolstrijd artefacts from KADOC .Poster.